Auteur : Gianfranco Calligarich
Editeur : Editions Folio
Genre : Littérature italienne, contemporaine
Parution : 14 Avril 2022 - 234 pages
Ma note :
⭐⭐
Rome, années 1960. Leo, la trentaine, quitte Milan pour Rome dans le but de devenir journaliste. Arrivé dans la capitale, la vie n'est pas aussi simple. Rome est une ville dynamique. Il y a du monde. Tout est en effervescence. A Rome, on sort, on danse, on bouge, la ville de dort jamais. Il faut suivre le mouvement, sinon on s'y perd. Leo enchaîne les petits boulots en attendant de trouver ce qu'il cherche. Il se fait des amis, côtoie le milieu intellectuel mais il peine à trouver sa place. Il ne se sent pas bien malgré tous ce efforts. Alors, le soir, il oublie tout dans l'alcool. Il connaît les bars et y rencontre Arianna, une femme mystérieuse.
"Du reste, c'est toujours pareil. On se démène pour rester à l'écart et puis un beau jour, sans savoir comment, on se retrouve embarqué dans une histoire qui nous conduit tout droit à la fin."
"Un dernier été en ville" est un roman qui prend du temps. L'accent est mis sur le temps qui passe, la longueur et la moiteur de ces longues soirées d'été à Rome, ville qui attire la jeunesse italienne. Leo est un personnage qui se cherche. Il passe ses soirées à réfléchir, à observer, à s'intégrer mais il en ressort beaucoup de mélancolie.
Cette mélancolie est palpable dans le quotidien de Leo. Que ce soit dans son travail ou dans ses relations, il ne semble pas s'épanouir. Il reste rêveur et dis aimer partir le weekend pour lire un roman en bord de mer. Il y a beaucoup d'amertume dans ses mots.
Le personnage d'Arianna m'a fortement agacé. Je l'ai trouvé ennuyante et insignifiante. Elle n'apporte pas grand chose dans la vie de Leo. On a envie de la brusquer pour qu'elle s'ouvre et s'affirme. C'est peut-être le but recherché par l'auteur.
"Rome était notre ville, elle nous tolérait et nous amadouait, et je finis moi aussi par découvrir que, malgré les emplois sporadiques, les semaines le ventre vide, les chambres d'hôtel humides et ténébreuses au mobilier jaunâtre et grinçant comme dévoré par une obscure maladie du foie, c'était le seul endroit où je pouvais vivre."
J'ai trouvé ce roman un peu long, même s'il ne fait pas beaucoup de pages. Il ne s'y passe pas grand chose. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Les seuls passages que j'ai aimé sont ceux qui dépeignent la ville de Rome avec ses ruelles animées, l'accent de l'Italie, les odeurs des restaurants, le son des vespas.
Ecrit en 1973, ce livre a connu un beau succès lors de sa sortie en Italie. C'est bien écrit et l'histoire m'a fait penser aux vieux films italiens des années 1960.
Ecrit en 1973, ce livre a connu un beau succès lors de sa sortie en Italie. C'est bien écrit et l'histoire m'a fait penser aux vieux films italiens des années 1960.
A lire au soleil accompagné d'un Prosecco pour être dans l'ambiance !
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