Auteur : Amélie Nothomb
Editeur : Editions Albin Michel
Genre : Littérature française, contemporaine
Parution : 21 Août 2024 - 162 pages
“Tout retour est impossible, l'amour le plus absolu n'en donne pas la clef.”
Au printemps 2023, Amélie Nothomb retourne au Japon, pays cher à son cœur, grâce au projet de son amie photographe Pep Beni. Après avoir obtenu un prix grâce à son dernier recueil de photographies, elle réserve deux places sur un vol Paris - Tokyo. Et c'est Amélie, sa grande amie, qui l'accompagnera.
Si l'écrivaine se sent angoissée par ce voyage si soudain, elle est heureuse. Cela fait maintenant plus de dix ans qu'elle n'est pas retournée dans le pays de son enfance. Et chaque voyage là-bas entraîne beaucoup d'émotions.
“C'est mon pays préféré au monde, ma terre sacrée. La simple évocation de son nom suffit à me mettre en transe. Un tel amour ne me donne aucune compétence particulière et m'enlève tout droit à l'erreur.”
Amélie sera alors le guide de Pep sur le sol nippon.
Chaque rentrée littéraire, après les vacances d'été, j'attends avec hâte le nouveau roman d'Amélie Nothomb. C'est devenu une tradition.
Comme pour toutes ces publications, le suspense est total. Rien n'est dévoilé en quatrième de couverture. Il faut simplement ouvrir le livre, lire les premières lignes et se laisser emporter dans l'histoire de l'écrivaine.
Cette fois-ci, elle nous ramène au Japon pour mon plus grand plaisir. Ce sont mes moments préférés. Et, depuis “La nostalgie heureuse” j'attendais l'instant où elle déciderait de nous y reconduire.
Et sans surprise, j'ai adoré cette lecture. Avec elle, le lecteur visite Tokyo, Kyoto et Osaka. Il se balade dans les rues traditionnelles, traverse un champ de thé, où se pose au pied du Mont Fuji et boit du thé à volonté à ses côtés.
Cette lecture a été un vrai bonheur. Je pense que je relirai ce livre dans lequel l'autrice, en plus de faire visiter ce pays, raconte diverses anecdotes et transmet toutes ses émotions.
“Je me rappelle les émotions, les paroles, les odeurs. Entre chacune, il y a du vide. Mes souvenirs sont trop fragmentés pour constituer une géographie.”
Une lecture magnifique.
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