Auteur : Elina Backman
Editeur : Editions Harper Collins, collection Noir
Genre : Littérature finlandaise, polar
Parution : 15 Mai 2024 - 584 pages
Ma note :
⭐⭐⭐⭐⭐
“Quand son cerveau finit par enregistrer ce qui se trouvait sur le rivage, il tomba à genoux. Devant lui gisait un corps pâle et raide. Il s’était empêtré dans les racines de la berge, empêchant les flots de le charrier au loin. Le cadavre flottait sur place, oscillant légèrement au gré des ondulations paisibles de l’eau. Une jeune fille. Immergée, sur le ventre, le visage avalé par les flots sombres.”
Hartola, 1989. Harri Valkama découvre le cadavre d’une jeune fille lors d’une matinée de pêche. Nous sommes à la fin de l’été dans ce coin du sud de la Finlande. La région des lacs est connue pour être calme et paisible. Sauf en ce jour dramatique.
Helsinki, 2019. Saana Havas, journaliste fraîchement licenciée, part se ressourcer quelques jours à Hartola. Sur place, elle entend parler de l’histoire d' Helena, découverte morte dans la rivière Tainionvirta il y a maintenant trente ans. Meurtre, accident ou suicide, cette mort n’a jamais été élucidée et reste un mystère. Quelques rumeurs circulent mais rien de concluant. Aucun indice n’a été trouvé à l’époque dans ce “royaume” finlandais.
Intriguée par cette histoire, Saana décide de se pencher sur l’affaire.
Au même instant, le corps d’un homme est découvert, non loin de là, sur l’île de Suomenlinna. Cela ressemble à une mise en scène, à un crime rituel. Jan Leino, jeune inspecteur de police, est chargé d’enquêter sur l’affaire.
Je remercie les éditions Harper Collins pour cette lecture.
“Quand le roi meurt” est le premier roman écrit par Elina Backman, écrivaine, considérée comme la révélation du crime finlandais.
Dès les premières lignes, le lecteur est immergé dans l’histoire. Il y a deux morts, deux intrigues, deux époques et deux enquêteurs. On y trouve des secrets bien cachés, un jeu de piste à suivre et un/des tueurs à traquer.
Une seule question se pose : les morts sont-elles liées ?
J’ai adoré cette lecture très entraînante. Les chapitres courts alternent entre l’année 1989 et celle de 2019. Nous suivons l’enquête tout en vivant les derniers instants d’Helena en parallèle.
Entre les paysages finlandais, des légendes et de vieilles croyances, j’ai adoré me plonger dans ce polar nordique à l’ambiance et au rythme que j’aime tant. J’avais l’impression de retrouver Sarah Lund dans “The killing” (Forbrydelsen), une série policière danoise des années 2010.
Ce premier roman est très prometteur. Une très bonne lecture.
“Le roi de l’Eau est un personnage masculin dont les signes distinctifs sont une couronne à bois de cerf et une cape de fourrure. On raconte qu’il attire les jeunes vierges dans les flots.”
Il n’y a plus qu’à attendre la suite des aventures de ces nouveaux enquêteurs.
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