Auteur : Yann Queffélec
Editeur : Editions Calmann-Levy
Genre : Littérature française, contemporaine
Parution : 21 Août 2024 - 368 pages
Avril 1962, Eddie débarque au Vieux-Port de Marseille après avoir voyagé sur le Sidi-Ferruch depuis l’Algérie. Engagé volontairement à dix-sept dans le conflit armé de la colonie française, il revient sur le continent au bout de deux ans. Mais en France, personne ne l’attend. Sa mère est décédée il y a quelques années. Son frère est enseignant en Afrique et les relations avec son père sont difficiles.
Il pense tout de même retourner à Vigan, dans les Cévennes, chez lui pour renouer des liens. Mais, dans le train Marseille-Paris à bord duquel il monte avec sa vieille cantine, il rencontre une femme. Elle s'appelle Agnès. Elle est chic, belle et indépendante. Elle arrive de Monaco en déplacement professionnel. C'est le coup de foudre. Eddie et Agnès voyagent ensemble dans le même wagon. Au cours de la nuit, il la demande en mariage. Elle accepte.
“La méduse noire” est le premier roman de Yann Queffélec que je lis. C'est un texte complexe mais intéressant où il est question des relations familiales, de traumatismes et de non-dits.
Il s'agit tout d'abord de l'histoire d'un jeune homme de retour de la guerre, meurtri et brisé par ce qu'il a vu là-bas. Même s'il n'en parle pas, on sent que cela l'affecte.
Puis, il y a cette rencontre dans le train et c'est l'amour soudain et précieux. Celui que l'on ne laisse pas filer.
On découvre ensuite les relations qu'il entretenait avec sa famille, surtout avec son père, les mots échangés avant son le départ. On comprend les raisons de sa fuite. Il y a la déception, un mal-être constant et cette envie de renouer des liens avec lui.
J'ai aimé cette lecture. “La méduse noire” est un joli livre sur le l'amour filial, l'espoir et le pardon.
Je remercie Babelio et les éditions Calmann- Levy pour cette découverte.
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