Editeur : Editions Harper Collins, Collection Au gré du monde
Genre : Littérature italienne, saga familiale
Parution : 20 Août 2025, 526 pages
Ma note :
⭐⭐⭐⭐
1920, Sarraca, en Sicile. Nardina vient d’épouser Carlo et devient baronne. Elle qui rêvait d’études et d’un diplôme se retrouve enfermée dans son rôle d’épouse, sous le regard méfiant de sa belle-mère, qui n’attend qu’une chose : un héritier.
Dans le même village vit Sabedda, une jeune fille encore sauvage, pleine de rêves. Orpheline de mère, elle partage une vie de pauvreté avec son père dans une vieille ferme. Son avenir semble aussi incertain que fragile.
1960, Agrigente. Carlotta, archiviste, tombe sur un vieux document qui ébranle ses certitudes et remet en question ses origines. Portée par de mystérieux indices, elle se lance dans une enquête sur son passé, entre secrets, non-dits et vérités enfouies.
Trois femmes. Un secret inavouable. La Sicile en pleine tourmente.
À travers ce roman, Milena Palminteri dresse le portrait de trois héroïnes issues de milieux différents, mais intimement liées par le destin. Fières, indépendantes et déterminées, elles refusent de se laisser enfermer ou manipuler.
Aux côtés de Nardina et Sabedda, nous découvrons une Sicile marquée par l’après-guerre et l’ascension de Mussolini, à l’aube du fascisme. Aux côtés de Carlotta, nous l’accompagnons dans sa quête.
Si les premiers chapitres m’ont demandé un petit temps d’adaptation en raison des nombreux personnages et de la langue employée à Sarraca dans les années 1920, j’ai vite été happée par l’ambiance et les intrigues familiales. La lecture est alors devenue captivante.
J’ai adoré découvrir ces portraits féminins forts et déterminés, et j’ai été touchée par les thèmes abordés que sont la famille, le mariage, la maternité, la quête d’identité et les prémices du féminisme italien.
Une superbe lecture que je vous recommande.
“Aucun arbre plus que l'oranger amer ne mérite le nom de plantes mère : vaillante, elle résiste à toutes les conditions climatiques pour accomplir sa mission, rendre forte et prospère la nouvelle plante, qui est différente d'elle et qui pourtant germe à partir d'elle.”
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