22 février 2022

La solitude des grandes villes - Pauline Perrier

 Auteur : Pauline Perrier

Editeur : Editions Hugo Roman

Genre : Feel-good, littérature française

Parution : 10 Février 2022   -   331 pages



Ma note :


Eve a quitté Limoges pour s'installer à Toulouse, ville dans laquelle elle a trouvé un travail de vendeuse de matelas dans une boutique au bord de la faillite. Afin de devenir meilleure vendeuse, de se faire des amis et de vaincre sa timidité, Eve assiste depuis six mois à un groupe de parole pour personnes timides.
"Se faire des amis quand on a quitté les bancs de l'école et qu'on débarque dans une région où on ne connaît personne, pas même un vieux cousin perdu de vue depuis Noël 2006, c'est mission impossible. Surtout pour une timide de mon acabit. Dans les grandes villes, on se croise sans se regarder. Il a beau y avoir quantité d'habitants déracinés, les rues brassent sans les rapprocher. Et cette solitude peut vite vous consumer."
Satisfaite par ces différents échanges et nouvelles rencontres, Eve finit par s'inscrire dans d'autres groupes, jusqu'à mentir sur elle-même, sur sa vie, sur ses propres addictions. 

Elle s'invente des vies qui ne sont pas les siennes.
"Pendant une heure, nous comblons nos solitudes mutuelles, puis nous retournons à nos vies l'esprit tranquille."
Je remercie Babelio et les éditions Hugo Roman pour cette lecture.

Avec un titre attractif et une quatrième de couverture alléchante, ce livre ne m'a pas plu du tout. Et c'est dommage. Le thème de la solitude, de cette jeunesse qui s'éloigne pour le travail ou les études et qui se sent terriblement seule loin des siens m'a de suite interpellé. Lorsque j'ai lu "groupe de paroles", "échanges" et "rencontres", je m'attendais à une histoire pleine de sentiments et de profondeur. 
Mais, cela n'a pas été le cas. 

Le texte est essentiellement rempli de dialogues, très courts. Les personnages sont très peu développés. Il y a des idées et des scènes humoristiques mais je suis restée sur ma faim car tout cela est resté succinct et manquait vraiment de développements, de complexité. Mon intérêt s'est vite dissipé et j'ai terminé cette lecture en diagonal.

"La solitude des grandes villes" est un roman feel-good, que j'aurais plutôt tendance à adresser à un public de lecteurs young-adult. Moi je m'y suis lassée, je n'y ai pas trouvé grand intérêt. Ce peut être une lecture à faire entre deux romans exigeants ou lorsque l'on cherche quelque chose de (très) léger. Mais, cette fois-ci la magie n'a pas opéré.



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