Auteur : Sach Bischoff
Editeur : Éditions Harper Collins, collection noir
Genre : Littérature américaine, thriller psychologique
Parution : 5 mars 2025, 416 pages
Lila Gayne, actrice, est engagée pour jouer dans l'adaptation cinématographique de “Tendre est la nuit”, inspirée du roman de Francis Scott Fitzgerald. Le film est produit par son fiancé, un cinéaste reconnu.
Pour s’imprégner pleinement de son rôle principal, Lila entame une thérapie avec le docteur Jonah Gabriel, un illustre thérapeute. Elle se confie à lui… mais lui dit-elle toute la vérité ?
Chaque séance est consignée avec minutie : Jonah prend des notes, tandis que Lila tient un journal.
Alors que le psychanalyste a le sentiment de sauver Lila de ses démons, la jeune femme commence à se dévoiler. Peu à peu, des secrets longtemps enfouis refont surface.
“Exquise est la fureur” est un thriller psychologique immersif, écrit en trois actes par une autrice et metteuse en scène de Broadway.
Manipulation, emprise psychologique, vengeance… L’histoire explore les zones troubles de l’âme humaine. Il y a une victime, un agresseur, et l’heure de la justice a sonné. Mais à chaque fin d’acte, en retournant le livre, on découvre d’autres facettes des personnages, brisés et piégés dans un univers toxique.
L’intrigue est brillamment menée du début à la fin, et le dénouement réserve bien des surprises.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. Un premier roman prometteur, porté par une plume captivante. J’ai adoré les références à l’univers de Francis Scott Fitzgerald, qui apportent une profondeur supplémentaire au récit.
Un grand merci aux éditions Harper Collins pour cette belle découverte.
“Elle se tient là, après coup, prise au piège derrière un mur de verre, plongée dans une horreur silencieuse et sismique.
Dehors, l'aurore entame à peine sa mue, le ciel au-dessus de l'Hudson telle une ecchymose qui éclot, la surface gris ardoise virant à l'argent, volutes de brume qui s'enroulent sur elles-mêmes. Le monde est d'un calme laiteux, encore vierge du carnage à l'intérieur. Mais elle le sait : rien ne sera jamais plus pareil.”
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