Auteur : Pierric Bailly
Editeur : Editions Folio
Genre : Littérature française, contemporaine
Parution : 25 Août 2024 - 256 pages
“Depuis sa naissance, je ne vivais qu'à travers ce gamin qui n'était pas le mien, je lui avais tout cédé, ce môme m’avait tout écrasé, il avait annulé chez moi toute ambition professionnelle, il était devenu important que tout ce que j'avais connu jusqu’alors, il avait rendu tout le reste sans intérêt.”
Après une rupture amoureuse et un séjour en prison, Aymeric rencontre Florence. Il a vingt-cinq ans, elle en a quarante et est enceinte de six mois. À la naissance du bébé, ils forment tous les trois une vraie famille. Le petit garçon s'appelle Jim. Aymeric s'attache à lui chaque jour un peu plus même s'il n'est pas son père biologique. Ils sont heureux et s'installent à Bellecombe dans le Jura au pied des montagnes, dans un petit village paisible entre nature et forêt.
Mais, le vrai père de Jim refait son apparition.
“Le roman de Jim” est un livre coup de cœur sur la paternité.
Quelle est la place du père biologique et absent ?
Quelle est celle de l'homme qui élève l'enfant comme le sien ?
Aymeric est un homme auquel on s'attache immédiatement. La femme dont il tombe amoureux a quinze ans de plus que lui et attend un enfant. Il aurait pu partir, et pourtant il ne la quitte pas. Bien au contraire. Il l'aime encore plus et il est fou du bébé qu'il considère comme son propre fils.
Jim est un enfant adorable. Il grandit entouré de l'amour d'une mère et d'un père sans se poser de question. Son univers est alors perturbé à l'arrivée du père biologique qui l’arrache à son père de cœur.
Il s’agit d’une histoire magnifique qui m'a tenu en haleine du début à la fin. J'ai été touchée par cette merveilleuse relation, scandalisée par la tournure des événements, et frappée par le monde d'Aymeric et de Jim qui s'effondre.
Avec une écriture douce et délicate, c’est un texte émouvant et résolument humain.
Coup de cœur.
“J'étais définitivement fou de ce môme. Je me sentais comme investi d'une mission protectrice à son endroit. Il me touchait tellement que l'idée qui lui arrive le moindre malheur m'était insupportable.”
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