30 avril 2024

Rebecca - Daphné Du Maurier

Auteur : Daphné Du Maurier

Editeur : Editions Le Livre de Poche

Genre : Littérature britannique, Classique

Parution : 06 Avril 1971   -   633 pages



Ma note :

⭐⭐⭐⭐


“Je voulais être heureuse, je voulais rendre Maxime heureux, et je voulais que nous soyons unis. Il n'y avait pas d'autre souhait dans mon cœur que celui-là. Je n'y pouvais rien si Rebecca s'insinuait dans mes pensées, dans mes rêves. Je n'y pouvais rien si j'avais l'impression d'être une invitée sous mon propre toit, à mettre mes pas là où elle avait marché, à me reposer là où elle s'était allongée. J'étais comme une invitée attendant, patiemment, le retour de la maîtresse du logis."


La narratrice est dame de compagnie auprès de Mrs Van Hopper, une aristocrate britannique qui vit dans un hôtel de Monte-Carlo quelques semaines dans l'année. Un jour, elle croise le chemin d'un veuf, Mr de Winter. Ils s'entendent bien, se revoient et lorsque le moment est venu de quitter la côte d'Azur, il lui demande de l'épouser et de venir vivre avec lui à Menderley, son manoir des Cornouailles. Malgré les réticences de Mrs Van Hopper, la jeune femme accepte. 


Le couple prend la route, découvre les paysages du sud de la France et profite de ces moments en toute intimité avant de retourner en Angleterre.


Lorsque le couple arrive à Menderley, le personnel est présenté et on installe la jeune femme dans sa chambre. Celle-ci prend le temps de découvrir les lieux, les jardins et essaie de sympathiser avec le monde qui l’entoure.


Mais, la gouvernante était très proche de Rebecca, la première épouse du maître de maison, morte noyée lors d'une balade en mer. Sa présence se ressent, on parle de Rebecca comme si elle était encore là et on ne se prive pas de lui faire remarquer leurs différences à chaque instant. 


Plus on avance dans l'histoire, plus une ambiance malsaine s'installe. Le caractère du mari change. Il devient sombre et fermé. La narratrice enchaîne les maladresses et l'intrigue se met en place. 


Classique de la littérature anglaise “Rebecca” est adapté au cinéma en 1940 par Alfred Hitchcock. Il s'agit d'un suspense psychologique qui prend son temps. Il ne s'y passe pas grand-chose mais l'atmosphère est lourde et la tension monte à chaque instant jusqu'au dénouement du mystère qui entoure le manoir et ses habitants.


Une très bonne lecture.


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