Auteur : Kan Takahama
Editeur : Editions Glénat
Genre : Littérature japonaise, manga
Parution : 05 Juin 2019 - 224 pages
Ma note :
⭐⭐⭐⭐⭐
Miyo se rend tous les jours à la boutique de Momotoshi (Momo) et s'y plaît de plus en plus. Elle continue l'apprentissage de la lecture tout en accompagnant son employeur à la découverte de nouveaux produits occidentaux.
A côté de cela, l'histoire de Momo se dévoile par petits bouts. Des liens l'unissent à une ancienne exportatrice ayant fait fortune dans le commerce du thé de Nagasaki.
***
Dans ce deuxième tome, les personnages évoluent. Momo a une histoire personnelle qui lui est propre. Des séquences nous ramène dans son enfance, à ses parents, ces moments qui ont laissé des souvenirs. Puis il y a ses liens avec Ganji qui se précisent.
Miyo prend de l'assurance. Elle comprend ses facilités à apprendre les écritures. Elle aime ce qu'elle fait et se sent plus à l'aise dans les ventes qu'organisent Momo. Son don est aussi plus présent et commence à prendre du sens dans ses rapports avec son employeur.
On découvre également le commerce japonais en cette fin des années 1800 et, en même temps, l'histoire du pays à travers son art, son artisanat et sa culture.
En cette période, le japonisme se développe en Europe. Il y a une forte demande de produits artisanaux traditionnels. Les clients sont de plus en plus exigeants et veulent des objets de qualité.
Le graphisme est vraiment très beau et le format plus grand qu'un manga classique joue énormément dans la qualité de l'ouvrage.
J'aime beaucoup cette série qui est un vrai plaisir pour les yeux, un dépaysement et, historiquement, passionnant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire