Auteur : Aldous Huxley
Editeur : Editions Pocket
Genre : Littérature américaine, science-fiction
Parution : 2012 - 320 pages
Ma note :
Londres, Centre d'incubation et de conditionnement central.
Au nom de la stabilité sociale, on produit en série des êtres en laboratoire, dans des flacons, grâce aux mains expertes de fécondateurs munis de leurs précieux instruments. Ces êtres sont des embryons au futur tout tracé. Parmi eux, on distingue les castes supérieures (les alphas) et les castes inférieures (les deltas, gammas et upsilons).
Et voilà comment dans un avenir futuriste, une société est créée, mais une société différente de celle que l'on connaît. La famille n'existe plus, la monogamie et les émotions sont à bannir, la fidélité ne fait plus partie du vocabulaire et la devise est "Communauté, Identité, Stabilité".
Le civilisation est ainsi hiérarchisée, malgré la présence de quelques humains (les sauvages) vivant dans des réserves qu'il faut contrôler.
"Le meilleur des mondes" est une œuvre considérée comme un classique de la littérature américaine dans le domaine de la science-fiction. Aldous Huxley l'a écrite en 1931 en seulement quatre mois. Il était temps que je lise ce livre, tellement connu et adapté au cinéma. Je n'ai jamais vu le film et je me suis lancée dans cette lecture sans savoir dans quoi je m'embarquais.
J'ai trouvé l'idée de départ originale et j'en attendais beaucoup. Cependant, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Je me suis vite perdue dans le récit. Il manquait une entrée en matière, un descriptif plus construit du monde créé par Aldous Huxley. Les chapitres sont très courts et ne se suivent pas. L'écriture est difficile à suivre. J'avais nettement l'impression de lire des séquences, ce n'était pas rythmé. Les dialogues étaient terriblement ennuyants.
Ce qui m'a également dérangé est le rôle et la place de la femme dans ce "meilleur des mondes", la qualité de mère n'existe plus, la notion de couple est à proscrire, la sexualité n'est plus qu'un passe-temps sans lien, ni sentiments.
Pourtant, je comprend l'engouement qui s'est formé autour de ce livre, ne serait-ce que par les sujets évoqués tels que l'évolution de la médecine, la manipulation génétique et la sélection sociale, surtout en sachant qu'il a été écrit dans les années 1930. Mais, n'ayant pas l'habitude de lire ce genre de littérature, je suis restée sur ma faim. Je pense que j'aurais eu un autre ressenti s'il avait été plus précis, plus complet, plus développé (au-delà de seulement quatre mois d'écriture...).
"Les gens sont heureux ; ils obtiennent ce qu'ils veulent, et ils ne veulent jamais ce qu'ils ne peuvent obtenir. Ils sont à l'aise ; ils sont en sécurité ; ils ne sont jamais malades ; ils n'ont pas peur de la mort ; ils sont dans une sereine ignorance de la passion et de la vieillesse ; ils ne sont encombrés de nul pères et mères ; ils n'ont pas d'épouses, pas d'enfants, pas d'amants, au sujet desquels ils pourraient éprouver des émotions violentes ; ils sont conditionnés de telle sorte que, pratiquement, ils ne peuvent s'empêcher de se conduire comme ils le doivent."
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