La lanceuse de couteaux - Eve Borelli

 Auteur : Eve Borelli

Editeur : Editions Charleston

Genre : Littérature française

Parution : 20 Mars 2018   -   272 pages

Ma note :

⭐⭐⭐

Siloé a dix-huit ans et a grandi dans un cirque. Ses parents viennent du milieu artistique. Aujourd'hui, elle vit avec son père. Sa mère est décédée quelques années plus tôt. Au Cirque Nuageux, tous forment une grande famille. Clowns, acrobates, dresseurs, danseurs, tous se connaissent depuis toujours et veillent les uns sur les autres. C'est une vie de voyage, on s'installe dans la nature. Les jours ne se ressemblent pas.

Pourtant, Siloé s'ennuie. Elle ne peut rien faire. Depuis le décès de sa mère, son père la préserve au maximum, trop. Elle a interdiction d'approcher des activités du cirques, elles sont toutes trop dangereuses. Tout lui est interdit. Sa seule porte de secours sont les livres et les études.

Les journées de Siloé sont terriblement longues.

Jusqu'au jour où un nouveau cirque arrive. C'est le Cirque Sanglant. On y trouve un spectacle plus intriguant, aux tours dangereux et impressionnants pour le public.

Siloé rencontre le fils du propriétaire. Il s'appelle Rafaël. Il est à peine plus âgé qu'elle et est lanceur de couteaux.

Une romance dans l'environnement du cirque pleins de promesses. On y rencontre une jeune fille qui rêve de faire de grandes choses et un tombeur mystérieux, sûr de lui, prêt à lui faire confiance.

On entre dans le monde du cirque et de son quotidien, la vie sur les routes, le choix de l'éducation, de la vie de famille, des difficultés et des dangers et surtout l'avenir des jeunes, prêts ou non à suivre le chemin de leurs parents.

Une écriture fluide et simple évoquant divers questionnements. On y parle de violence mais aussi de courage et de volonté.

Tous les ingrédients étaient là, cependant la magie n'a pas opéré. C'est une lecture Charleston qui ne m'a pas convaincue. Il s'agit d'une romance, bien trop simple, peu creusée et peu entraînante qui ressemble plus à une lecture s'adressant à un public plus jeune qu'habituellement. Habituée aux grandes sagas familiales et historiques, je suis restée sur ma faim.