25 juillet 2021

Le vieil homme et la mer - Ernest Hemingway

 Auteur : Ernest Hemingway

Editeur : Editions Folio

Genre : Littérature américaine

Parution : 24 Mai 2018   -   144 pages



Ma note :
⭐⭐⭐

Cuba.

Santiago est un vieux pêcheur. Mais voilà que depuis quatre-vingt-quatre jours, la pêche est désespérante. Il n'y a rien. Pas un poisson. Même pas un tout petit. Son jeune et fidèle ami, Manolin, lui suggère l'idée d'utiliser des sardines fraîches pour réussir à attraper quelque chose. Et il avait raison. Santiago teste la méthode et ça marche. Alors qu'il est seul en pleine mer sur son petit bateau, un poisson vient mordre à l'hameçon. C'est un marlin, un animal proche de l'espadon, facilement reconnaissable mais surtout gros et lourd. Il n'arrive pas à le remonter. Alors, il attache la corde sur le bateau. Il prend le chemin du retour. 

Santiago est heureux et apaisé. Il va enfin prouver à tous les autres pêcheurs qu'il y arrive encore. Mais, une nouvelle épreuve attend le vieil homme.

"Le vieil homme et la mer" est une nouvelle écrite par Ernest Hemingway en 1952. L'œuvre est récompensé par le Prix Pulitzer en 1953.

L'auteur évoque un tête à tête entre Santiago et un poisson. L'homme et l'animal sont seuls en mer. Lui, ne le lâchera pas. Il tient à le ramener au port. Peu importe le temps que cela prendra. Il n'est pas pressé. Le marlin se débat et tente de s'échapper. Un duel s'installe. Tous deux sont déterminés, chacun attendant que l'autre fatigue. Mais l'homme n'est pas au bout de ses peines. Car un autre obstacle l'attend.

Il s'agit d'un nouvelle écrite en toute simplicité. Il n'y a pas d'action. C'est très lent. L'auteur dresse le portrait d'un homme touchant tout en douceur. Le récit est très descriptif sur le milieu marin et les émotions du vieil homme. C'est une lecture contemplative sur la nature, l'immensité de la mer, le calme des vagues, lieu de vie des animaux.

Un petit livre à lire sur la plage, aux sons des vagues, et à l'air marin. Un classique à emmener dans sa valise.

"Quand il pensait à la mer, c'était toujours la mar, qui est le nom que lui donnent en espagnol ceux qui l'aiment vraiment. Ceux qui l'aiment disent parfois du mal d'elle mais c'est toujours comme s'ils parlaient d'une femme."


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