Auteur : Deborah Levy
Editeur : Editions du Sous-Sol
Genre : Littérature britannique, autobiographie
Parution : 20 Août 2020 - 136 pages
Deborah Levy quitte l'Angleterre pour s'envoler direction Palma de Majorque. Elle se rend dans les montagnes, ou, au cœur de la nature, loin des touristes et de la foule, se trouve un petit hôtel familial modeste dans lequel on est bien accueilli. L'endroit est calme et tranquille. On peut s'y poser pour réfléchir, se reposer et s'y ressourcer. Là, dans cette île des Baléares, l'autrice revient sur sa vie et nous raconte son histoire.
Prix Femina étranger 2020, “Ce que je ne veux pas savoir” est un livre autobiographique de Deborah Levy, écrivaine, dramaturge et poétesse britannique. Dans ce roman, premier tome d'une trilogie, elle parle de l'Angleterre, mais surtout de l'Afrique du Sud, pays où elle est née, et où elle a passé les premières années de sa vie, avant l'exil en Grande-Bretagne.
Elle parle alors de son enfance sur les terres du soleil, ses souvenirs en évoquant l'apartheid, l'arrestation de son père, membre de l'ANC, à son exil en Angleterre.
En quelques pages, on parcourt les années 1960, en Afrique, dans un pays touché par le racisme, et les années 1970, sur le continent européen, avec une adolescente qui s'interroge sur sa situation.
À travers ses mots, elle en vient à expliquer comment la littérature, puis l'écriture sont naturellement venus à elle.
En évoquant George Sand, Marguerite Duras, ou encore Virginia Woolf, elle décrit la jeune fille qui commence à rédiger quelques textes sur des serviettes en papier, avant de prendre la machine à écrire et de se lancer dans la rédaction de pièces, de nouvelles puis de fictions.
Entre les terres d'Afrique, d'Angleterre et d'Espagne, c'est tout le chemin que Deborah Levy a parcouru jusqu'à l'écriture qui nous est raconté dans un style très délicat. J'ai beaucoup aimé lire cette autrice que je découvre grâce à ce texte.
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