Editeur : Edition Gallimard
Genre : Littérature française
Parution : 05 Mars 2020 - 368 pages
Ma note :
L'histoire...
A la fin de la guerre en France, Mathilde, une jeune alsacienne, tombe sous le charme du soldat Amine Belhaj, un marocain combattant pour l'armée française. A la libération, ils se marient et partent s'installer au Maroc, à Meknès. Amine y a hérité d'un grand domaine et d'une maison. Il y cultivera des oranges et des citrons. Mathilde doit ainsi s'adapter à cette nouvelle vie, à ce pays qu'elle ne connaît pas, loin de son Alsace natale. Y naîtront Aïcha et Sélim.
Ce que j'en pense...
J'ai découvert Leïla Slimani il y a quatre ans avec la lecture de "Chanson douce", un livre qui m'avait marqué par son thème et tenu en haleine grâce à une écriture fluide et vive. Il me tardait de relire cette auteure. Son nouveau roman a été une évidence. Personnellement, le contexte m'a fortement parlé, moi-même alsacienne encrée dans l'histoire et les traditions de ma région. Dès la première page, j'ai été profondément touchée par les mots et les événements historiques, ceux qui ont fait parties de la vie de ma propre grand-mère il y a quelques années et dont elle me parlait souvent.
Ce souvenir était intact et présent tout au long de ma lecture.
"Le pays des autres" retrace les dix années qui ont suivi l'arrivée de Mathilde et d'Amine à Meknès. Dix années durant lesquelles le couple apprend à se connaître réellement, entre la France et le Maroc, construit une vie de famille mêlant les deux cultures, les deux langues et leur religion respective. On découvre avec Mathilde ce nouveau pays qu'elle aime et qu'elle redoute, aux coutumes si éloignées de celles de son Alsace.
Ce souvenir était intact et présent tout au long de ma lecture.
"Le pays des autres" retrace les dix années qui ont suivi l'arrivée de Mathilde et d'Amine à Meknès. Dix années durant lesquelles le couple apprend à se connaître réellement, entre la France et le Maroc, construit une vie de famille mêlant les deux cultures, les deux langues et leur religion respective. On découvre avec Mathilde ce nouveau pays qu'elle aime et qu'elle redoute, aux coutumes si éloignées de celles de son Alsace.
Il s'agit du premier tome d'une trilogie dont l'histoire est fortement influencée par les origines de l'auteure dont sa grand-mère alsacienne a épousé son grand-père marocain.
Ce livre nous parle d'abord de femmes : Mathilde, Aïcha et Selma. Mathilde, française, installée dans un pays aux traditions si différentes dans lequel il faut s'adapter et trouver sa place ; Aïcha, une enfant qui grandit avec une double éducation ; Selma, la belle-sœur rebelle et vive, qui n'aspire qu'à la liberté.
Ce récit est également celui d'une vie et d'une époque, celui de l'après-guerre jusqu'aux mouvements de libération du Maroc où tensions et violences aboutiront à l'indépendance du pays en 1956, au prix de nombreux sacrifices et de nombreuses vies.
J'ai trouvé le contexte passionnant, les personnages vivants, les personnalités fortes.
Une lecture que je recommande en attendant impatiemment le second tome.
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